Émanant à l’origine de l’artisanat maure dans sa forme primaire, l’azulejaria (art qui consiste à peindre des carreaux de faïence émaillée suivant un procédé bien spécifique, la cuisson d’oxydes métalliques naturels) aurait été introduit au Portugal aprè la prise de Ceuta (Maroc), par les portugais en 1415.
Typique du Portugal, cet art décoratif, transita par l’andalousie pour revenir définitivement au Portugal. Dans tout le pays, ces carreaux de faïence bleue (azul) sur fond blanc appelés azulejos, ornent maisons, fontaines, palais, églises parfois sur des façades entières.

Depuis le XVème siècle, l’azulejo à évolué au fil de l’histoire, suivant les modes, les courants, passant de formes géométriques, au style baroque puis au style rococo, abandonnant ainsi la bichromie pour acquérir d’autres couleurs telles que le vert, le jaune, l’ocre rouge et le brun. Les motifs ont en général un lien avec le lieu où ils se trouvent, racontant souvent des scènes d’histoire, de la bible, de la famille ou de l’activité qui y est pratiquée.

Pourquoi réaliser des azulejos?

Pour me rapprocher encore un peu plus de ce climat, de cette ambiance que l’on peut ressentir dans n’importe quel élevage
de chevaux lusitaniens ou espagnols. Élevages où les murs des écuries, des manèges s’illuminent de bleu pour nous faire découvrir les scènes du quotidien qui est le leur, ou plus encore de figures équestres exécutées par les grands Maîtres dans des disciplines empreintes de traditions et de passion telles que le dressage, la doma vaquera ou la corrida.

Ensuite, pour permettre à ceux qui le désire l’acquisition d’une ou plusieurs scènes réalisées sur mesure et personnalisées de façon
à ne pas se contenter des pièces faites en séries, donc susceptibles de se trouver chez votre voisin ou ami.